La bicyclette bleue

Je ne sais pas vraiment si c'est un classique mais bon.... Sinon, je ne voie pas où le classer....

J’ai découvert cette série de roman pour la première fois au CDI de mon collège. La couverture m’avait attiré mais je ne l’ai vraiment lu que parce qu’on me l’avait interdit. En effet pour la documentaliste, une élève de 6em ne pouvait pas lire des livres classé « lycée ». Après intervention de mes parents, j’ai pu l’emprunter et j’ai alors compris pourquoi il était classé dans cette catégorie. Il y a quelque passage plutôt chaud. De même, certains personnages résistants subissent des tortures et ces descriptions sont parfois un peu dures. Je ne le conseil donc qu’à des lecteurs « prévenus ».

Ces livres restent de la très bonne littérature. Régine Deforges est une très bonne écrivaine malgré une certaine polémique. En effet pour le premier roman de la sage, la bicyclette bleue, elle a été accusé de plagia. En effet, l’histoire d’amour contrarié de Léa, l’héroïne et de Laurent, son voisin et fiancé de Camille, est pratiquement copiée sur l’histoire d’amour entre Scarlett O’Hara et Ashley Wilkes dans Autant en Emporte le vent. Une scène de dispute entre Léa et F. Tavernier dans la bibliothèque, est pratiquement identique à une dispute entre Scarlett et Rhett Butler.De la même façon, lorsque Léa prend, contrainte et forcé, sous sa protection Camille, la femme enceinte de ce dernier, et doit fuir Paris bombardé sous la pression de l’armée allemande, le doute n’est pas possible, les deux histoires se ressemblent trop : Scarlett fuyant Atlanta bombardé sous la pression des Yankee avec elle Mélanie enceinte. Il faut reconnaitre que l’accusation n’était pas sans fondement. Malgré ça, j’ai adoré ce premier roman et après avoir lu cette histoire de plagia, j’ai ainsi eu envi de découvrir Autant en Emporte le vent et d’une certaine façon, c’est cette polémique qui m’a fait lire ce dernier !

Le premier roman de la saga (qui compte 10 romans) débute juste au début de la seconde guerre mondiale. Léa, est une toute jeune fille qui ne pense qu’à la fête et aux garçons. Aucun ne peut résister à son charme et à sa beauté. Aucun sauf le seul qui l’intéresse : Laurent. Le jour de l’entrée en guerre de la France, ce dernier se fiance avec Camille conduisant Léa à se fiancer par dépit avec le frère de cette dernière. Le pauvre fiancé de Léa mourra dans les premiers jours de la guerre, laissant à Léa toute latitude pour continuer à faire tourner toute les têtes, dont celle de l’énigmatique François Tavernier. En 1940, c’est la défaite et l’armistice. Léa, François, Camille et plusieurs de leurs amis répondent à l’appel du général de Gaulle et décident de continuer le combat en s’engageant dans la Résistance. A l’aide de sa bicyclette bleue, symbole d’espoir, Léa passe des messages, se joint à divers action et risque sa vie pour défendre son pays. Pas par idéologie ou par opinion politique mais pour défendre sa terre. La France est occupée et des allemands s’installent dans la propriété familiale. Léa ne peut le supporter et c’est à ce moment, qu’elle décide de s’engager. Voir des ennemies prendre SA terre et se comporter en territoire conquis est impossible à supporter pour elle.

La suite de ce livre est composé de 9 autres romans : 101 avenue Henri Martin, Le diable en rit encore, Noir Tango, la Rue de la soie, La dernière colline, Cuba libre, Alger : Ville blanche, les généraux du crépuscule, et Ainsi se termine le voyage.